Pour ceux qui n'ont pas vu la première partie, Les trois mousquetaires : Milady commence par un bref résumé de l'intrigue. L'histoire se poursuit donc là où elle s'était arrêtée : les valeureux mousquetaires de l'œuvre littéraire de Dumas tentent à présent de mettre la main sur les auteurs de la tentative d'assassinat de Louis XIII et se retrouvent ainsi au cœur des tensions qui opposent l'Angleterre et la France, les catholiques et les protestants. Mis en scène avec brio (selon la production, le casting ne compte pas moins de 9000 figurant·e·s), le réseau complexe d'intrigues et l'alternance constante entre action, comédie et romance sont encore mieux orchestrés que dans la première partie. Plus que jamais, les personnages masculins sont en définitive guidés par des amours désirées, perdues ou impossibles. À cet égard, l'apparition charismatique d'Eva Green dans le rôle de Milady de Winter, qui ne marque pas seulement le titre de son empreinte, est un régal pour les yeux.

Für alle, die den ersten Teil nicht gesehen haben (was man auf cinefile subito nachholen kann), bietet Les Trois Mousquetaires: Milady zu Beginn eine kurze Zusammenfassung. Nahtlos setzt sich dann die Geschichte fort: Die tapferen Musketiere aus Dumas' literarischer Vorlage versuchen nun die Hintermänner des Attentatsversuchs auf Louis XIII aufzuspüren und geraten dabei ins Spannungsfeld zwischen England und Frankreich, Katholiken und Protestanten. Grandios inszeniert (laut Produktion mit u.a. 9000 Komparsen), gelingen das komplizierte Intrigenspiel und die fliegenden Wechsel zwischen Action, Komödie und Romanze fast noch besser als in Teil I. Und noch stärker als da sind die edlen Mannsbilder letztlich ferngesteuert von ersehnten, verflossenen oder unmöglichen Lieben. Eine Augenweide in dieser Hinsicht ist Eva Greens charismatischer Auftritt als Milady de Winter. Sie prägt nicht nur den Titel.