The film descends into a dark mystery drama, questioning consent within the relationships formed on these holidays filled with parties, booze, and drugs. Tara and Badger’s groups collide and form what feels like at first an authentic friendship group, but the film questions this as cracks start to form between drunken antics and sexual experiences. How To Have Sex is a masterful exploration of these dark and sensitive questions around the teenage experience that have never been posed in film to this extent before. Mia Mckenna, known previously for her Dumping Ground role, executes every scene in a mature yet appropriate and realistically juvenile manner, cementing her as a powerful player and rising star in UK film.

Ce seront les vacances d'été les plus géniales. C'est à peu près ce que Tara, 16 ans, et ses deux amies attendent avec impatience lorsqu'elles descendent de l'avion à bas prix pour aller se défouler à Malia, une station balnéaire hallucinante en Crète. Tara a également un projet encore plus pressant : elle n'a jamais eu de relations, ce qui pourrait être surprenant compte tenu de son comportement extraverti et de ses tenues provocantes. Le premier film vaguement autobiographique de la Britannique Molly Manning Walker, qui a gagné à Cannes dans la section "Un certain regard", montre de manière convaincante et loin de tout voyeurisme que les jeunes d'aujourd'hui, malgré tous les efforts d'information et de levée des tabous - ou peut-être justement à cause d'eux - sont eux aussi exposés à l'incertitude et à une grande pression lorsqu'il s'agit de la "première fois". La question du "consentement" (seul un "oui" est un "oui") n'est pas facile à trancher lorsque des animateurs proposent des défis érotiques lascifs sur les lieux de fête, que tous les jeunes sont constamment dans le brouillard et que la pression du groupe pour enfin passer à l'acte est omniprésente. How to Have Sex semble, à première vue, enchaîner les scènes de fête, mais la caméra s'arrête ensuite sur l'expression inquiète du visage de Tara. Elle parvient à donner de la profondeur à l'histoire à travers de petits gestes, transformant des pauses narratives et des dialogues en apparence banals. Le tumulte émotionnel de cette période de la vie est ainsi magnifié.

Es sollen die geilsten Sommerferien überhaupt werden. So in etwa die Erwartungshaltung der sechzehnjährigen Tara und ihren beiden Freundinnen, als sie aus dem Billigflieger steigen, um sich im Halligalli-Ort Malia auf Kreta auszutoben. Tara hat ausserdem noch Dringlicheres vor: Sie hatte noch nie Sex, was man bei ihrem extrovertierten Verhalten und ihren aufreizenden Outfits gar nicht meinen würde. Der lose autobiografische Erstling der Britin Molly Manning Walker, der in Cannes in der Sektion" Un Certain Regard" gewann, zeigt überzeugend und fern von jedem Voyeurismus auf, dass auch heutige Jugendliche trotz allen Aufklärungs- und Enttabuisierungsbestrebungen – oder vielleicht grade deshalb – Verunsicherung und grossem Druck ausgesetzt sind, wenn es um "das erste Mal" geht. Zentral ist dabei auch die Frage des "Consents" (nur ein Ja ist ein Ja) , die nicht einfach zu entscheiden ist, wenn Animatoren auf der Partymeile lüsterne Erotik-Challenges anbieten, alle Jugendlichen ständig benebelt sind und der Gruppendruck, es endlich zu tun, allgegenwärtig ist. How to Have Sex scheint auf den ersten Blick von einer Partyszene zur nächsten zu jagen, doch dann verharrt die Kamera immer wieder auf Taras beunruhigtem Gesichtsausdruck, lässt in kleinen Gesten, erzählerischen Pausen und nur vordergründig banalen Dialogen das ganze emotionale Kuddelmuddel dieses Lebensabschnitts aufflammen.