Le film s'ouvre sur une séquence des plus réussies, où l'on voit les présidents français de différentes époques affirmer avec une ferveur constante dans leurs allocutions télévisées du Nouvel An que « l'année a été difficile » ou qu'elle le sera. La France des crise économique et des valeurs est donc au centre de cette satire sociale mordante, signée par le tandem à succès Olivier Nakache et Éric Toledano (Intouchables, Samba, Hors normes). Deux hommes endettés qui se retrouvent par hasard dans une organisation de militant·e·s écologistes, en sont les héros. Le film ne prend pas parti : écologistes, travailleur·se·s sociaux·les, consuméristes, riches et pauvres, égoïstes et altruistes sont tous pris pour cible avec délectation. Le résultat est une réussite. Le rythme du jeu des acteur·rice·s est parfait tandis que le duo en charge du scénario et de la réalisation tire des situations les plus anodines une source inépuisable d'humour. Il n'y a pas de recettes toutes faites pour conduire notre société, tout au plus la certitude que les êtres humains ont tous besoin de la même chose : d'amour, de reconnaissance, de compréhension, d'espoir. Et aussi d'un peu d'argent.

Ein gelungener Einstieg: französische Präsidenten verschiedener Epochen versichern in ihren TV-Neujahrsansprachen mit konstanter Inbrunst, es sei "une année difficile" gewesen, oder ein solches werde kommen. Das Frankreich der Wirtschafts- und Wertekrisen steht denn auch im Mittelpunkt dieser bissigen Sozialsatire des Erfolgsgespanns Olivier Nakache und Éric Toledano (Intouchable, Samba, Hors normes). Protagonisten sind zwei hochverschuldete Männer, die sich eher zufällig in einer Organisation von Umweltaktivisten wiederfinden. Der Film schlägt sich auf keine Seite, Umweltschützer, Sozialarbeiter, Konsumversessene, Arme und Reiche, Egoisten und Altruisten werden alle genüsslich aufs Korn genommen. Und das gelingt prima. Das Timing der SchauspielerInnen ist perfekt, das Drehbuch- und Regieduo schlägt aus unscheinbarsten Situationen humoristischen Profit. Rezepte für unsere Gesellschaft gibt es keine, höchstens, dass alle Menschen dasselbe brauchen: Liebe, Anerkennung, Verständnis, Hoffnung. Und auch ein bisschen Geld schadet nicht.