La passagère gehört zu jenen Filmen, die ganz und gar auf ihren Star zugeschnitten sind. In diesem Fall brilliert Cécile De France in der Rolle einer Fischerin, deren Liebschaften erzählt werden. Zunächst jene mit ihrem Mann (das ist der Anfang des Films: ein Paar, das zusammen arbeitet und sich liebt, tagsüber auf See, abends an Land), sodann die Affäre mit einem jungen Praktikanten, der bald in die Geschichte hineinplatzt. Am Ende des Tages bzw. des Films zeigt sich, dass Leidenschaften vergänglich sind, ebenso Freundschaften, während die Zärtlichkeit bleibt. Falls Ihnen diese Botschaft zusagt, geben Sie sie weiter, andernfalls: Vergessen Sie sie und behalten Sie nur im Gedächtnis, wofür sich dieser Film lohnt: Cécile De France. Die belgische Schauspielerin berührt und besticht in ihrer Rolle als verheiratete Frau, die sich dem Verlangen hingibt, das der charmante und freche bürgerliche Bengel bei ihr auslöst. Die schönsten Szenen des Films sind denn auch jene der körperlichen Liebe zwischen dem ungleichen Paar. Warum? Weil sie authentisch wirken und ohne die soziologische Schminke auskommen, die der Film sonst etwas dick aufgeträgt.

Il est des films qui semblent taillés sur mesure pour leur star. La passagère appartient à cette catégorie. La star en question : Cécile De France, dans le rôle d’une pêcheuse dont nous sont racontées les amours passagères, avec son mari d’abord (c’est le début du film : un couple qui travaille ensemble et qui s’aime, la journée en mer, le soir sur terre) puis avec son amant (une jeune stagiaire qui a tôt fait de débarquer dans le récit et de séduire sa patronne). Au bout du compte (c’est-à-dire du film), il ressort que les passions sont éphémères, les amitiés qu’on croyait avoir nouées aussi, mais que la tendresse demeure. Faites passer le message. S’il ne vous plaît pas, oubliez-le et ne retenez que ce qu’il faut retenir du film : Cécile De France. L’actrice belge est touchante et touche juste dans son rôle de femme mariée qui s’abandonne au désir provoqué par un jeune bourgeois charmeur et insolent. Les plus belles scènes du film (parce que les plus vraies, défaites du fard faussement sociologique qui recouvre la peinture de l’île et de ses habitant.e.s) sont les ébats du couple adultère dont les corps, d’après-midi torrides en soirées prolongées, apprennent peu à peu à se connaître. Tant qu’il y aura du désir…