Mia Hansen-Løve (Eden) gelingt es, die Pole von Sandras Leben auf sanfte, fliessende Weise in Einklang zu bringen: da das Glück der neuen Liebe, dort die schmerzhafte Prüfung, einem defizitären Elternteil beizustehen. Wunderbar fängt sie mit ihrem Kamerateam das Paris der schönsten Tage ein, während der Soundtrack die Zärtlichkeit dieses schönen Films unterstreicht.

Mia Hansen-Løve (Eden) manages to reconcile the poles of Sandra's life in a gentle, flowing way: there is the happiness of new love, there is the painful trial of standing by a deficient parent. She and her camera team wonderfully capture the Paris of the most beautiful days, while the soundtrack underlines the tenderness of this beautiful film.

Sandra (Léa Seydoux, désarmante de naturel), jeune mère veuve, rend régulièrement visite à son père (Pascal Greggory) atteint d'une maladie neuro-dégénérative. La maladie est d'autant plus difficile à supporter pour Georg du fait qu'il a passé sa vie à enseigner la philosophie et à utiliser son esprit pour accéder à la clarté. Au même moment Sandra retrouve un ancien ami Clément (Melvil Poupaud) dont elle s'éprend, leur relation l'épanouit, Sandra retrouve les plaisirs de la sexualité et les émotions liées au sentiment amoureux. Mia Hansen-Løve (Eden) parvient à faire cohabiter de manière très douce et fluide, l'épreuve douloureuse d'assister un parent déficient avec la joie procurée par un nouvel amour. Paris aux beaux jours est remarquablement filmé et la bande originale accompagne parfaitement toute la tendresse qui émane de ce beau film.

S’il n’est pas distinctement scindé en deux régimes de représentation comme l’était Bergman Island, ce nouveau film est également organisé en deux pôles. Au bouleversement amoureux s’oppose le deuil d’un père. Un homme arrive et l’autre s’en va.

Mia Hansen-Love capte avec simplicité et délicatesse un moment de la vie dans l’un de ses plus beaux films.