Seidl bleibt Seidl: Genüsslich kostet er alle Tiefen der menschlichen Existenz, jede gesellschaftliche Verlogenheit, jede Schwäche seines schmierigen Protagonisten aus, bis einem dieser ob so viel nackter Ehrlichkeit fast schon sympathisch wird. Grössere Bögen zu Riccis Nazi-Opa oder zur Flüchtlingskrise, die auf den Strassen Riminis ebenfalls herumlungert, gelingen nicht ganz. Trotzdem hat der Film so zahlreiche peinliche Momente, dass ihn sich kein Seidl-Fan entgehen lassen darf.

Seidl reste Seidl : il savoure avec délectation toutes les profondeurs de l'existence humaine, chaque hypocrisie sociale, chaque faiblesse de son protagoniste graisseux, jusqu'à ce que celui-ci devienne presque sympathique à force d'honnêteté nue. Les liens avec le grand-père nazi de Ricci ou avec la crise des réfugiés, qui traîne également dans les rues de Rimini, ne sont pas tout à fait réussis. Malgré tout, le film comporte de nombreux moments très gênants qu'aucun fan de Seidl ne peut laisser passer.

Seidl remains Seidl: he gleefully savours all the depths of human existence, every social mendacity, every weakness of his sleazy protagonist until he almost becomes likeable because of so much naked honesty. Larger arcs to Ricci's Nazi grandfather or to the refugee crisis, which also loiters on the streets of Rimini, do not quite succeed. Nevertheless, the film has so many highly embarrassing moments that no Seidl fan should miss it.

Rimini, en comparaison, est d’une grande douceur. On n’ira pas jusqu’à parler de feelgood movie, mais à l’échelle des films de Seidl, il a quelque chose de généreux dans la possibilité d’ascension qu’il offre à son héros et à tous ceux qui l’entourent.