Kwan & Scheinert, USA, 2022o
Die Waschsalonbesitzerin Evelyn Wang geht im Chaos ihres Alltags unter. Der Gang zum Finanzamt ist unausweichlich, doch während sie mit ihrer Familie bei der Steuerprüferin vorspricht, lösen sich Raum und Zeit unversehens auf: Sie selbst und alle Menschen in ihrem Umfeld führen plötzlich weitere Leben in Parallelwelten. Evelyn entdeckt, dass sie die Fähigkeiten ihrer alter Egos nutzen kann. Das ist auch bitter nötig. Ausgerechnet die Wäscherin soll nämlich die Welt vor dem Bösen retten, das sich am Rande des Multiverse zusammenbraut.
2016 begeisterte das Regieduo Daniel Scheinert und Daniel Kwan mit seinem herrlich absurden Erstling Swiss Army Man. Sechs Jahre nach dem Überraschungshit ist nun der zweite Langspielfilm des Regieduos da und wieder zieht es in Sachen Absurdität und aberwitzigen Einfällen alle Register, wenn Waschsalonbesitzerin Evelyn Wang durch Parallelwelten reist, um das ganze Multiversum vor einer Bösewichtin zu retten. Und so geht es atemlos von Welt zu Welt, mal ist Evelyn Martial-Arts-Kämpferin, mal hat sie – wortwörtlich – Wurstfinger. Zum Schluss überrascht EEAAO – wie auch bereits sein Vorgänger – mit viel Herz inmitten des Nonsense und überzeugt mit einer starken weiblichen Hauptfigur jenseits der gängigen Hollywood-Standards. Grosses Unterhaltungskino.
En 2016, le duo de réalisateurs Daniel Scheinert et Daniel Kwan nous avait enthousiasmés avec leur premier film délicieusement absurde, Swiss Army Man. Six ans après ce succès surprise, le deuxième long-métrage du duo de réalisateurs est arrivé et, une fois de plus, il fait feu de tout bois en matière d'absurdité et d'idées farfelues, lorsque la propriétaire d'une laverie automatique, Evelyn Wang, voyage à travers des mondes parallèles pour sauver tout le multivers d'une méchante. Et c'est ainsi que l'on passe d'un monde à l'autre à bout de souffle, tantôt Evelyn est une combattante d'arts martiaux, tantôt elle a - littéralement - des doigts en forme de saucisse. Pour finir, EEAAO surprend - comme son prédécesseur - avec beaucoup de cœur au milieu du non-sens et convainc avec un personnage principal féminin fort, au-delà des standards hollywoodiens habituels. Du grand cinéma de divertissement.
Un scénario déjanté, des codes déboussolés. Ou quand un "petit" film sans limites devient centrifugeuse à sensations.
Avec Everything Everywhere All At Once, où les idées les plus indéfendables se succèdent à un rythme effréné afin de décupler la puissance émotionnelle de l'expérience, les "Daniels" ne se contentent pas d'un film-somme : ils créent, devant nos yeux ébahis et humides, le film-multiplication.
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