Der Film betrauert Lars Eidingers todkranke Figur und schmeichelt dabei vor allem ihrem realen Vorbild. Doch sobald Schwesterlein sich auf die Titelfigur konzentriert, entwickelt er eine stille, drängende Intensität. (Auszug)

Schwesterlein verdankt alle seinen Schauspielern: Lars Eidinger und vor allem Nina Hoss leisten als Zwillingspaar Wunder in Rollen, die mit den Archetypen hätten kollidieren können. Das Drehbuch schafft es mit grosser Flüssigkeit, in die verschiedenen Charaktere hinein- und wieder von ihnen wegzuzoomen, während die Kamera die lauten Ausbrüche, aber auch die stillen Emotionen einfängt. Das Ergebnis ist klassisch im besten Sinne des Wortes: gelungen und bewegend.

Petite Sœur est au service de ses acteurs : Lars Eidinger et surtout Nina Hoss font des merveilles dans des rôles qui auraient pu se heurter aux archétypes. Le scénario parvient avec une grande fluidité à zoomer puis dézoomer sur ses différents personnages, tandis que la caméra saisit les effusions sonores mais aussi les émotions silencieuses. Le résultat, classique dans la meilleure expression du terme, est réussi et émouvant.

Servi par une caméra faisant la part belle à la lumière, le film est agréablement accompagné de délicats airs au piano. Jamais plombé par son thème dramatique car considérablement allégé par les efforts de dérision et de tendresse des personnages, le film soulève habilement des questions concernant le lien, la maladie et la solidarité. Et qui d’autre qu’un duo de réalisatrices qui en connaissent un bout sur la complicité pour saisir la relation fusionnelle d’un couple de jumeaux ? Foncez !